En Washington, un moment historique s’est déroulé alors que le président Donald J. Trump a dirigé la signature de ce qu’il a qualifié de « l’un des accords de paix les plus importants au monde », réunissant les présidents de la République démocratique du Congo et du Rwanda pour mettre fin à des décennies de conflit ayant fait plus de dix millions de morts.
S’exprimant dans le tout nouveau Donald J. Trump Institute of Peace utilisé pour la première fois comme lieu d’un accord international l’ancien président américain a décrit l’événement comme « un grand jour pour l’Afrique » et « un grand jour pour le monde ». Trump a salué la beauté du bâtiment, soulignant sa portée symbolique en tant qu’espace où deux adversaires de longue date se rencontrent pour rechercher la réconciliation.
Trump a évoqué des discussions privées tenues en coulisses et dans le Bureau ovale avec le président Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo et le président Paul Kagame du Rwanda. Il a décrit ces échanges comme « tristes et beaux », rappelant la souffrance humaine d’un conflit qui ravage l’Est du Congo depuis plus de trente ans. Il a présenté les deux dirigeants comme des hommes courageux dont les décisions ouvriront « une nouvelle ère d’harmonie et de coopération » pour leurs nations.
Des dignitaires venus d’Afrique et du Moyen-Orient ont assisté à la cérémonie, parmi lesquels les présidents de l’Angola, du Burundi et du Kenya, le vice-président de l’Ouganda, ainsi que des ministres des Affaires étrangères du Qatar et des Émirats arabes unis. Le président de la Commission de l’Union africaine et plusieurs parlementaires américains étaient également présents. Trump a multiplié les remerciements, saluant leur soutien au processus.
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Le pacte, officiellement baptisé Accords de Washington , consolide les engagements déjà négociés en juin et représente, selon Trump, « la huitième guerre que nous mettons fin en moins d’un an ». L’accord prévoit un cessez-le-feu permanent, le désarmement des groupes armés, le retour sécurisé des réfugiés, ainsi que des mécanismes de justice pour les atrocités commises au fil des années.
Trump a insisté sur la dimension économique du processus de paix. Il a décrit la région comme une terre riche mais « tachée de sang » et affirmé que les accords ouvriraient la voie à une intégration économique renforcée entre le Rwanda et la RDC. Il a plaisanté sur le fait que les deux dirigeants « passeraient désormais plus de temps à s’embrasser qu’à se battre », ajoutant que les États-Unis enverraient de grandes entreprises investir dans l’extraction des minerais stratégiques.
Il a également inscrit cette initiative dans une stratégie américaine plus large, mentionnant d’autres accords conclus récemment avec l’Australie, le Japon, le Kazakhstan, la Malaisie et la Corée du Sud. Trump a vanté l’attractivité actuelle de l’économie américaine et l’ampleur des investissements étrangers prévus.
Il a salué le travail du secrétaire d’État Marco Rubio, du conseiller principal Mossad Boulos, de plusieurs parlementaires, ainsi que des responsables de l’Institut de la paix. Selon lui, leurs efforts ont rendu possible « la guérison de vieilles blessures » et la création d’un avenir où les populations congolaise et rwandaise pourront vivre « dans la dignité, la prospérité et la paix ».
En conclusion, Trump a invité les présidents Kagame et Tshisekedi à prendre la parole, les qualifiant de « héros dans leurs pays » pour avoir accepté de s’engager envers la paix après des décennies d’hostilité. Il a exprimé sa confiance dans leur volonté de respecter l’accord et de guider leurs nations vers une nouvelle ère de stabilité.
La cérémonie marque un moment diplomatique sans précédent : le Rwanda et la RDC ont publiquement embrassé une voie de paix sous médiation américaine, dans un bâtiment récemment renommé en hommage à Trump. Pour de nombreux observateurs, cet événement représente un tournant potentiel dans l’un des conflits les plus meurtriers et les plus persistants d’Afrique un conflit que Trump a déclaré appartenir désormais « à l’histoire ».
