Dans une déclaration publiée ce mercredi 3 décembre 2025 à 16h30, Lawrence Kanyuka Chef du Département de la Communication, Médias, Postes et Télécommunications et Porte-parole de l’Alliance Fleuve Congo (AFC/M23) a vivement dénoncé une nouvelle vague de bombardements qu’il attribue aux forces coalisées soutenant le régime de Kinshasa, y compris aux positions armées burundaises situées jusqu’à la frontière.
Selon Kanyuka, ces attaques ciblent des zones densément peuplées et provoquent des destructions massives d’habitations, causant la mort de nombreux civils. Kamanyola figure parmi les localités les plus touchées, où les bombardements auraient frappé sans distinction, laissant derrière eux des débris et des familles désolées.
Dans son communiqué, l’AFC/M23 dit « prendre à témoin le peuple congolais face aux massacres perpétrés » et accuse les forces burundaises d’avoir mené des frappes transfrontalières. Les images accompagnant la publication montrant des habitants fouillant les ruines et transportant des décombres renforcent l’impression d’une offensive d’une rare violence, affectant prioritairement les populations civiles.
Face à ce qu’il qualifie d’« offensive d’une gravité extrême », Lawrence Kanyuka affirme que le mouvement reste « pleinement mobilisé pour protéger nos populations et empêcher que ces violences ne se poursuivent ». Le porte-parole insiste sur le fait que la défense des civils constitue la priorité absolue de l’AFC/M23, tout en appelant à une prise de conscience nationale et internationale.
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Cette nouvelle communication intervient dans un contexte d’escalade militaire dans plusieurs zones du Sud-Kivu, où les affrontements entre l’AFC/M23 et les forces alliées à Kinshasa incluant des unités burundaises, des combattants de la FDLR et des groupes Wazalendo se sont intensifiés. Les accusations de frappes indiscriminées, si elles sont confirmées, pourraient constituer de graves violations du droit international humanitaire.
Pour l’heure, aucune réaction officielle des autorités congolaises ou burundaises n’a été enregistrée à la suite de ces déclarations. Toutefois, la multiplication des témoignages locaux et des vidéos relayées sur les réseaux sociaux alimente les inquiétudes concernant la sécurité des civils et le risque d’une spirale de violences incontrôlables.






