Le président Paul Kagame a livré un message empreint de gratitude, de clarté et de détermination lors de la cérémonie de signature des Accords de Washington, un pacte historique destiné à mettre fin à plus de trente ans de conflit entre le Rwanda et la République démocratique du Congo.
Dès l’ouverture de son allocution, Kagame a remercié les chefs d’État africains présents, affirmant que leur participation témoignait d’un soutien continental essentiel à la réussite de ce processus. Il a ensuite salué la contribution décisive du Qatar, représenté par le ministre d’État Kulaife, rappelant que Doha avait joué un rôle « absolument central » pour permettre l’avancée des négociations.
Le président rwandais a ensuite réservé ses remerciements les plus appuyés à Donald J. Trump. « Personne ne demandait au président Trump de prendre en charge ce dossier », a-t-il affirmé, soulignant que la région était loin des projecteurs internationaux. Pourtant, dès qu’il a identifié une opportunité de contribuer à la paix, Trump « l’a immédiatement saisie ». Kagame a décrit l’intervention de l’ancien président américain comme un tournant majeur, apportant une dynamique nouvelle et efficace qui avait manqué aux multiples tentatives de médiation précédentes.
Selon Kagame, Trump a adopté une démarche équilibrée, refusant de prendre parti et invitant les protagonistes à regarder vers l’avenir plutôt que de rester prisonniers du passé. Il a insisté sur le fait que la paix ouvre la voie à la prospérité et à l’investissement, y compris en provenance des États-Unis.
📰 Also Read This:
Le dirigeant rwandais a également souligné le pragmatisme de l’approche américaine. Le processus, a-t-il dit, n’est jamais devenu un objectif en soi : l’efficacité et les résultats ont toujours été prioritaires. Kagame a mis en avant le travail remarquable du secrétaire d’État Marco Rubio et du conseiller principal Mossad Boulos, déclarant que « nous ne serions pas ici aujourd’hui sans leurs efforts ».
Convaincu que les nouveaux accords représentent « la voie la plus claire et la plus viable que nous ayons jamais eue », Kagame a toutefois affirmé que la responsabilité de leur mise en œuvre repose désormais sur les Africains eux-mêmes. « Si cet accord échoue, la faute ne reviendra pas au président Trump, mais à nous », a-t-il déclaré, appelant les pays du continent à travailler avec leurs partenaires pour consolider cette paix naissante.
Conscient des défis à venir, Kagame a assuré que le Rwanda ne faiblirait pas : la priorité du pays reste, et a toujours été, la sécurité de sa population. Après des décennies marquées par une profonde tragédie, le Rwanda aspire désormais à avancer avec confiance vers un avenir stable et prospère.
Le président a conclu en remerciant une nouvelle fois Trump et l’ensemble des personnalités présentes pour leur engagement, soulignant que les Accords de Washington offrent une chance réelle et inédite de tourner la page d’un conflit aussi meurtrier que prolongé.






