Trente-six personnes ont perdu la vie et dix-neuf autres ont été blessées lors de violents affrontements ayant opposé les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aux groupes de la coalition Wazalendo, dans la région d’Uvira, au Sud-Kivu.
Les combats se sont déroulés dans la localité de Sange, récemment repassée sous contrôle des forces congolaises, appuyées par des troupes burundaises et des éléments Wazalendo, tous engagés dans l’offensive contre la coalition AFC/M23.
Depuis plusieurs jours, la province du Sud-Kivu est le théâtre d’une escalade de combats, alors que l’armée congolaise fait face à une pression croissante après la perte de plusieurs localités stratégiques, notamment Katogota, Rurambo, Luvungi, Luberizi et Bwegera.
D’après des sources locales, le 7 décembre 2025, les FARDC auraient tenté de se replier vers Sange afin de se réapprovisionner en armes et équipements en direction de la ville d’Uvira. Les groupes Wazalendo s’y seraient opposés, exigeant que les militaires congolais déposent leurs armes et munitions avant de se réfugier à Uvira, ces équipements étant destinés, selon eux, à renforcer leur lutte contre l’AFC/M23.
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Cette divergence aurait dégénéré en une violente confrontation entre les deux camps, suivie d’une explosion meurtrière ayant causé la mort de 36 personnes, dont des civils et des militaires. Dix-neuf autres ont été blessées.
Le média SOS Médias Burundi rapporte par ailleurs que parmi les victimes figureraient sept soldats burundais.
